Ecolophoto : la Terre vue de l’espace

Salut c’est Edouard l’écologeek !

Pour mon premier article de 2008 pour Focus on Sherlock, je vais vous parler aujourd’hui de trois photos de notre Planète vue de l’espace.

Elles illustrent à la fois mon gout pour la photographie et l’astronomie mais surtout ma passion pour la protection de l’environnement.

La première, Earthrise, fut prise la veille de Noël en 1968. Sur cette photo prise depuis notre satellite, on voit la Terre se lever, comme on voit celle-ci se lever depuis chez nous.

L’avant-plan est constitué, vous l’aurez deviné, par la Lune. Le contraste est frappant entre l’avant-plan sans vie et d’un gris morne, et la Planète bleue.

Selon le photographe Gabe Rowell, elle est “la photographie environnementale la plus influente jamais prise”. C’est vrai qu’en regardant cette merveille, et le noir infini de l’espace qui l’entoure, on se dit que notre planète est bien petite, bien fragile.

D’un point de vue technique, l’appareil qui pris cette photo était un Hasselblad de 70 mm.

La seconde fut prise en 1972 pendant la mission Apollo 17. Ce ne fut pas la première photo, mais c’est sans conteste la plus réussie, et l’une des plus connues de cette époque.

L’équipe d’astronome qui l’a pris nomma cette photo “La Bille Bleue”, car notre Planète ressemble étrangement à celà vu à 24 000 kilomètres de distance.

On y voit une grande partie de l’hémisphère Sud avec l’Afrique et l’Arctique bien visibles.

Cette photo fut utilisée de nombreuses fois pour les associations et ONG luttant contre la faim dans le monde et le réchauffement climatique, du fait qu’elle symbolise parfaitement ces deux causes. (source)

Elle fut réutilisée de nombreuses autres fois pour des publicités et publications, mais aussi pour le film Apollo 13.

La troisième photo proposa bien des années plus tard une autre vue de la Terre, mais de bien plus loin.

“Un point bleu pâle”, fut prise par la sonde Voyager 1 dans les années 1990. Elle montre notre planète telle qu’on la voit à plus de six milliards de kilomètres de distance.

Al Gore l’utilisa à la fin de son film Une vérité qui dérange, en paraphrasant le scientifique et astronome Américain Carl Sagan : “C’est tout ce que nous avons”. D’où la nécessité suprême de la protéger, car in fine, c’est elle qui nous protège.

Le même Carl Sagan avait d’ailleurs écrit un livre du même nom, dont voici un court extrait :

Regardez encore ce petit point. C’est ici. C’est notre foyer. C’est nous. Sur lui se trouve tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les humains qui ont existé et ont vécu leur vie.

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