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Me revoilà après des mois et des mois de mort clinique. Mais tout s’explique ! sisi.

Il est vrai que mon post précédent était pour le moins alarmiste. Mais il est souvent dit qu’une fois totalement dans le fond de la piscine on ne peut que remonter. Seulement j’ai toujours vu cette expression à double tranchant : on peut remonter sous sa propre impulsion mué par un instinct de survie certain qui nous rappelle le côté animal de notre condition. On peut également remonté car raidi par la mort, simple résultat d’une mécanique des flux dont nous sommes dépendants.

Mes doigts qui se promènent sur le clavier de l’ordinateur semblent prouver que ma remontée s’est faite à la faveur d’une impulsion propre…accessoirement aidée dans une grande proportion par une bonne dose de chance.

Donc en mars j’étais totalement au fond de la piscine ayant presque le sentiment que le maitre nageur m’appuyait sur la tête question de vérifier la fameuse loi d’Archimède. Et puis d’un coup d’un seul tout s’est enchaîné. L’impulsion devait être bien forte parce que la remontée fut rapide.

J’ai commencé par m’inscrire à l’association des anciens de mon école (40 euros…ça fait mal quand on est en galère) puis j’ai répondu dans la foulée à une annonce laissé par un des anciens. Il devait être 18H un soir fin février. Le lendemain à 9H, cette personne me rappelle pour me rencontrer. 3 entretiens plus tard j’étais embauché dans une boite vraiment sympa selon mes critères de recherche : pas trop grande (80 personnes), des clients intéressants, une bonne potentialité d’apprentissage et de progressions des rapports sains entre les personnes. Qui plus est le salaire proposé à l’embauche était même supérieur à mes prétentions.

Donc j’ai commencé à travailler le 20 mars 2006 comme consultant. A peine embauché j’étais dépéché sur une mission et intégré dans une équipe très dynamique, jeune et pas prise de tête. Le pied pour débuter dans une ambiance détendue. Le seul point noir : les trajets. Alors je me suis mis en tête de trouver un appart le plus vite possible : et là bongo..euuh bingo…l’appart de mes rêves dans le sud de Paris. Le 1er Avril soit 10 jours après mon embauche, je déménage.

Au jour d’aujourd’hui tout va très bien : mon appart est meublé, ma chérie est avec moi 7j/7 et tout se passe bien entre nous, noous avons des projets et, magie de la technologie, la Freebox est dans la place depuis la semaine dernière. Le must : ma période d’essai dans ma boite finit le 20 juin et tout se passe comme sur des rails.

J’adore ma nouvelle vie et bien que je risque de ne pas avoir de vacances pendant l’été ce sera sûrement le plus bel été de ma vie. Comme quoi le travail c’est la santé.