Ecolophoto. Des piles et batteries

décembre 9th, 2007 by Edouard
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Hello, c’est Edouard. Comme Sherlock vous l’avais annoncé dimanche, je viendrai ici de temps en temps vous parler d’écologie et de photo.

Je tiens avant de commencer mon premier article par le remercier de m’avoir très gentiment proposé d’écrire ici. C’est très sympathique et çà me permet de dévier (un peu) de ce que j’écris sur mon blog, www.elrst.com.

Qui suis-je ? Un jeune passionné de développement durable et d’écologie ; mais aussi de ce qu’on l’on appelle dans certains milieux, les geekeries. Sous ce néologisme, on regroupe toutes ces appareils électroniques comme les appareils photos, les ordinateurs et autres baladeurs MP3.

Pour celles et ceux qui voudront en savoir plus sur moi, vous pouvez jeter un coup d’œil sur mon CV en bref.

Cet article va me permettre de réunir mes deux passions. En effet, comment fonctionnent nos appareils photos ? (ND Sherlock : ça c’est une fichtrement bonne question)

Les piles qui nous fournissent en énergie pour prendre nos superbes photos (enfin celles de Sherlock, les miennes…) peuvent devenir une nuisance écologique importante si on n’y fait pas attention.

En effet, une simple pile peut contaminer un mètre cube de terre si on la jette dans la nature ou si elle finit dans une décharge. Une telle pollution peut s’expliquer par la composition chimique de ces dernières.

Mercure, cadmium, lithium… une batterie est composée de métaux qui non-traités peuvent se révéler être toxiques pour la nature environnante. En outre, ces métaux pourraient être recyclés

Comment résoudre ces problèmes au niveau personnel ? Deux solutions s’offrent à vous :

  • Vous continuez à acheter des piles classiques. Une fois l’énergie épuisée, vous les déposez dans une boite. Une fois la boite pleine vous pouvez la ramener dans des déchèteries ou certaines grandes surfaces ou mairies.
  • Autre possibilité, vous vous tournez vers les piles rechargeables qui peuvent être utilisées pendant 500 cycles. Plus chères à l’achat, elles sont aussi plus écologiques.Du fait de leur prix, elles ne représentent pour le moment que deux petits pour cent du marché. Une fois inutilisables, comme leurs consœurs, il faut les déposer.

Bien plus loin que nos appareils photos, les piles et batteries en tous genres nous fournissent de l’électricité pour nos horloges et montres, rasoirs et autres ordinateurs portables ou télécommandes.

En allant sur Batribox et en faisant leur petit test, j’ai découvert que nous avions chez nous près 25 piles et batteries qui représentent 1,83 kilogramme de matériaux à recycler. Si cet article vous à plut, je vous conseille de visiter ce site ( I’ll be back ! ) et le mien.

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Petite note du Sherlock en complément à l’article d’Edouard :

En photo la gestion des batteries est une vraie plaie, surtout depuis l’avènement du numérique. Avant nos vieux argentiques n’avaient besoin d’énergie que pour gérer l’autofocus (quand il y en avait un) et rembobiner la pellicule (quand ce n’était pas à la main).

Aujourd’hui nos appareils modernes super high tech, qu’ils soient bridge, reflex ou compacts, sont très gourmands en énergie ne serai-ce que pour alimenter des écrans toujours plus grands et plus lumineux. Seulement toute cette débauche d’énergie n’est pas vraiment Grenelle Friendly. Qui plus est cela pose pas mal de questions existentielles du genre “vais-je pouvoir prendre Tata Odette en photo pendant toute sa session de curling ?” (ben oui ça dure longtemps le curling).

Par exemple, le froid est une vraie plaie pour nos appareils. Pourtant oui, c’est fun de prendre ses petits camarades en train de prendre des gamelles au ski ou de faire une rando en montagne pour expérimenter ce concept devenu rare appelé “air pur”. Une astuce simple consiste à conserver vos batteries ou piles dans une poche au chaud près de votre corps d’athlète tant que la session photo n’a pas commencé. Il suffit alors de sortir la batterie de sa petite couette douillette pour l’utiliser. Elle durera normalement bien plus longtemps.

Sachez cependant que si vous pouvez gérer les problèmes de batterie, le froid est également l’ennemi de votre appareil photo. Après avoir vu un EOS300D mourir de froid par -10°c, je ne peux que recommander la plus grande vigilance par temps froid pour éviter ce spectacle insoutenable (et consulter sa notice pour connaître les conditions limites d’utilisation).

Les conseils classiques s’appliquent également : tenter tant que possible de laisser ses batteries faire des cycles complets permet d’optimiser leur durée de vie et donc de rendre Edouard content pour la planète (et c’est important qu’Edouard soit content). Pour se faire il est plus pratique d’investir dans une seconde batterie ou jeu de piles ce qui évite le syndrome du “mince il me reste que le tiers de ma batterie, faut que je la charge avant de partir photographier le Père Noël”.

Il est également essentiel d’éviter de solliciter en permanence l’immense écran arrière de votre appareil pour vérifier si votre copine n’avait pas un bout de salade coincé entre sa canine et son incisive (c’est que les zooms sont puissants de nos jours). Prenez vos photos, doublez les, triplez les s’il le faut et vous ferez le tri à la maison. Ca a en plus l’avantage de vous garder concentrés sur vos sujets pendant que vous les prenez en photo.

Pour les utilisateurs de reflex riches, les stabilisateurs montés sur les optiques sont également gourmands en énergie, pensez donc bien à ne les activer que si vous avez vraiment besoin d’une stabilisation (mouvement, images nocturnes, conditions difficiles…) et n’allez pas démarrer le stabilisateur pour faire du paysage par grand beau temps.

Enfin, et là je m’adresse aux possesseurs d’EOS 400D, faites bien attention quand l’appareil se balade à votre cou que l’écran ne passe pas son tempsà s’allumer et s’éteindre en fonction de la présence ou non d’un objet (vous) devant la cellule de détection qui active ou non l’écran arrière.

Avec ces quelques conseils vous pourrez déjà pas mal optimiser les conditions d’utilisation de vos batteries et donc prolonger leur durée de vie. Et une batterie qui dure longtemps c’est une batterie en moins en circulation dans la nature…et ça ça rend Edouard content (et c’est important qu’Edouard soit content. Quoi je l’ai déjà dit ? ).


3 Responses to “Ecolophoto. Des piles et batteries”

  1. Qat

    Ah ah, excellent. Edouard est décidément partout ! Très bon article en tout cas, très juste comme toujours.

  2. Il faudrait peut-etre meme dire qu’il vaut mieux utiliser des batteries (donc rechargeables par opposition aux piles) a haute puissance car elles durent plus longtemps… Je me souviens d’un APN, pas cher, mais pas economique en energie, qui avec des batteries standards ne pouvait prendre qu’une vingtaine de photos… Avec des batteries hautes puissances, dans les memes conditions, je crois que l’on arrivait a 40-60…

    Cela dit, depuis j’ai un 300D et je n’ai plus de soucis de duree.

  1. 1

    [...] My first article there is about batteries as those little things are everywhere from our mobile phones to our cameras and as they are responsible of an important pollution [...]