Austerlitz ou Waterloo ? …soyons fins stratèges

Ce week-end nous avons été invités par les futurs ex-propriétaires de notre futur chez-nous (vous suivez ?) pour un apéritif et un repas.

Nous avons donc rencontré quelques-uns de nos futurs voisins, l’un kiosquier à Paris, l’autre pianiste à ses heures. La prise de contact a été rapide et nous nous sommes tous sentis très à l’aise ensemble…au point de conclure la soirée à 2H du matin. Il est vrai que l’on se sent bien chez soi !

Tout cela a relancé notre frénésie d’installation. Nous nous sommes donc relancés dans les catalogues de mobilier et de bricolage armés des quelques mesures que nous avons pû prendre pendant notre soirée “voisins”.

Pour rendre le tout plus “vivant”, j’ai fais un petit dessins à l’ancienne et à l’échelle du salon pour étudier la meilleure stratégie. Une vraie carte d’Etat Major !

Les détails de notre stratégie dans La Suite !

On peut voir sur la carte le territoire des “glandeurs du salon” en haut à gauche. Y sont installé les irréductibles pantouflards retranchés dans leur canapé et entourés de leur table basse, meuble télé, fauteuil détente de lecture et bibiothèque.

En haut à droite, la cuisine est déjà prête à faire baffrer toute cette troupe de touristes. Rien à prévoir !

En bas à gauche, la table entourée par ses inévitables chaises. Plus à droite, l’entrée qui sera également pourvue de son mobilier réglementaire. La porte à droite dessert (miam) les chambres.

Bien sûr cette stratégie n’est que l’une des 3 ou 4 proposées par nos généraux. Plus d’informations plus tard quand nous dévoilerons définitivement notre plan d’attaque !

Blagues à part, placer, déplacer des objets sur cette feuille c’est déjà un peu rentrer dans l’appartement, s’y projeter et y vivre par la pensée.

Voilà donc nous nous préparons !

Pour finir sur une note un peu plus aigre-douce, je me suis rappelé aujourd’hui qu’en fait j’ai de la chance d’être si heureux et que je ferais mieux de fermer ma grande bouche parfois trop pleine de complaintes faciles notamment concernant mon travail. La faute à ces témoignages de jeunes travailleurs, jeunes diplômés tous dans une situation précaires. Tous les rêves, les espoirs et les plans que nous fondons en ce moment, beaucoup, parmi eux, ne peuvent pas se les permettre.

Oh, ça peut paraître “facile”, voir condescendant. Oui sûrement, mais ça me renvoi surtout égoïstement à ce que j’ai vécu pendant de trop long mois où tout a failli très mal finir pour ce “nous” dont je parle aujourd’hui. J’ai retrouvé beaucoup de chose de ma propre expérience dans leurs écrits et ça m’a juste filé le vertige de voir à quel point je ne devais pas l’oublier.  Je souhaite le plus sincèrement du monde que les portes d’un travail décent s’ouvrent à tous ces gens qui galèrent et surtout qui sont privés du meilleur : leurs rêves.